Histoire du Parti des Travailleurs au Brésil
Le Parti de Lula "Une histoire saisissante du Brésil contemporain et de ses luttes de classes impitoyables". Date de parution : août 2016 ISBN : 978-2-84978-051-0 Format :14 X 21 cm
Rayon : Sciences politiques, histoire, Brésil 240 pages
21 €
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L’histoire du Parti des Travailleurs au Brésil de 1978 à 2016…De sa construction à travers la lutte pour la démocratie, à sa longue route dans l’opposition sociale puis parlementaire, le Parti des Travailleurs, emmené par le charismatique Lula, n’aura mis qu’une vingtaine d’années pour arriver au pouvoir (2002). Parti de gouvernement, il le restera jusqu’en 2016. Mais après une décennie minée par les affaires de corruption et le retournement de conjoncture économique, les manifestations de rue géantes en juin 2013, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff (PT), est destituée en mai 2016. Que s’est-il passé ? C’est ce que ce livre permet de comprendre. “Ecrire l’histoire d’un parti revient à écrire l’histoire générale d’un pays”, écrit Gramsci dans ses Cahiers de prison. Né en 1969, Lincoln Secco est historien et professeur à l’Université de Sao Paulo. Il est l’un des auteurs de l’ouvrage collectif Villes rebelles (Sextant, 2014). La presse en parle L'Humanité, 14 septembre 2016. "Une histoire politique du Brésil", par JY Mollier. "Lincoln Secco brosse un portrait saisissant du Brésil contemporain et de ses luttes des classes impitoyables." Le Monde diplomatique. Décembre 2016. Analyse ou autopsie ? Lorsqu’il publie au Brésil son ouvrage sur le Parti des travailleurs (PT), en 2011, l’historien Lincoln Secco entend fourbir les armes de la gauche pour l’aider à « dépasser positivement le cycle Lula ». Sa parution en français coïncide avec l’un des plus importants revers électoraux de l’histoire du parti, dont il pourrait avoir du mal à se remettre rapidement. Lors des élections municipales d’octobre 2016, le PT a en effet subi un recul de 60% du nombre de voix récoltées à l’échelle nationale. Il ne gouverne plus que 231 municipalités, contre 630 à la veille du scrutin, soit environ 6 millions de personnes : loin des 38 millions de Brésiliens qu’il administrait jusque-là. Il souffre de l’attaque coordonnée menée par le patronat, par ses relais politiques et par les grands médias, parvenus à destituer la présidente (PT) Dilma Rousseff. Mais l’ouvrage de Secco, en analysant le «recentrage», la professionnalisation, les renoncements ainsi que les politiques de conciliation du PT, montre aussi comment le parti a lui-même œuvré à sa défaite. RENAUD LAMBERT |