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19 juillet 2023 - 23 juillet 2023

Sextant au festival international de St Imier du 19 au 23 juillet 2023

Venez retrouver le catalogue des éditions du Sextant sur notre stand (lieu : patinoire de St Imier)

 



10 novembre 2023 - 12 novembre 2023

Sextant au Salon de l'Autre livre les 10, 11, 12 novembre 2023, espace des Blancs Manteaux, Paris 4e

le vendredi, de 14h à 20h

le samedi, de 11h à 20h

le dimanche, de 11h à 19h

48 rue Vieille du Temple, 75004 Paris métro Hotel de ville ou st Paul.



09 octobre 2024 - 13 octobre 2024

Rendez-vous de l'Histoire de Blois du 9 au 13 octobre 2024


22 novembre 2024 - 24 novembre 2024

2e Salon des éditrices indépendantes à Limoges les 22, 23, 24 novembre 2024


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L'Appartement communautaire
L'Appartement communautaire

l'histoire cachée du logement soviétique




Date de parution : 2007
ISBN : 978-2-84978-014-5
cahier 32 pages couleur
368 pages
26 €


Le livre :
Du passé faisons table rase : En même temps que le capitalisme proclamait sa victoire après la chute de l'URSS, le monde entier s'empressait de se détourner de l'histoire concrète de ce système totalitaire qui pourtant avait duré plus de 70 ans, à l'exception des atrocités commises en son nom ( purges, Goulag, etc). Pour la plupart des Occidentaux, l'URSS reste aujourd'hui encore un mystère à peine moins opaque qu'au temps de la guerre froide. Qui sont les Russes ? Quelle était la vie quotidienne des soviétiques ? Après l'histoire de la datcha en Russie , celle de l'appartement communautaire lève un énorme et salutaire pan de voile. Car, parmi les réformes du gouvernement bolchevique après la révolution de 1917, le partage des « mètres carrés habitables » est sans doute la plus radicale et à effets les plus immédiats sur la vie des citadins. En décembre 1918, les appartements des immeubles de rapport et les hôtels particuliers sont divisés en parties individuelles et en parties communes. Conçue au départ comme provisoire, l’habitation communautaire devient peu à peu le logement le plus répandu dans les grandes villes : c'est là le rappel permanent de la précarité économique, cachée derrière les façades des immeubles et donc facilement supprimée de l’image affichée du pays socialiste. Pour écrire cette histoire réelle, - et aux yeux des Russes, dévalorisante - la chercheuse Katia Azarova a recueilli de nombreux témoignages d'habitants. Son livre nous donne des clés pour comprendre un peu mieux la société soviétique d'hier, et celle des Russes d'aujourd'hui.


Auteur :
Née en 1968 à Moscou, Katia Azarova est architecte diplômée de l'Institut d'architecture de Moscou (1992), titulaire d'un DEA de l'école d'architecture de Belleville (1994) et docteur en sciences humaines. Ce livre est tiré de sa thèse soutenue en 2003. Elle vit à Paris depuis 1992. 


La presse en parle

La lecture du livre de Katerina Azarova, sur l'appartement communautaire soviétique, que viennent de publier les Éditions du Sextant, un petit éditeur indépendant et original, fait froid dans le dos.… Mêlant à la fois l'approche historique, théorique et urbaniste, Katerina Azarova nous fait pénétrer (photos à l'appui) à l'intérieur d'un enfer au quotidien : le téléphone commun, placé dans l'entrée de l'appartement, d'où il n'est pas possible de passer un coup de fil sans que l'ensemble des habitants du logement n'entende les plus infimes secrets ; la cuisine ou la salle de bains, toujours en désordre parce que personne ne se sent vraiment responsable de sa propreté, etc. Le très grand intérêt de Mme Azarova est d'avoir su inscrire ce travail documentaire dans une perspective plus ambitieuse d'histoire des idées politiques. Car l'appartement communautaire vient de loin, si l'on peut dire. Il est la traduction concrète du grand mouvement utopique, notamment français, du XIXe siècle. On y trouve les idées de Fourier (le phalanstère), de Bakounine, la nostalgie du Mir, la vieille communauté foncière russe, et déjà les délires postmodernes sur « l'unisexualité » (Leonid Heller) qui donnent aux théories du « genre » de Mme Judith Butler une impression de « déjà-vu ».
LE FIGARO LITTÉRAIRE, 6 septembre 2007